De vous à moi. Franchement !
Il y a quelques jours, nous avons fait une infidélité à l’an 2015, en le jetant dans les poubelles de l’histoire avec grand bonheur, au rythme de youyous jouissifs et accessoires pyrotechniques. Comme le commun des mortels a l’habitude de le faire chaque année. Eternel recommencement des choses alors que le temps n’attend pas et poursuit inexorablement sa course infinie, sous notre regard impuissant, dépités de ne point l’arrêter pour capter nos instants les plus magiques. « Mortels ». Le mot est lâché. Ce mot devrait agir sur chacun d’entre nous comme un calmant et un anesthésiant car il illustre à lui seul la vacuité et la vanité de la vie, avec l’implacable vérité indémodable : dans la tombe, nous sommes tous pareils. Aux vers de terre voués, il n’y a pas de morts VIP. Nous ne sommes que poussière !
Le vent glacial de ce matin a châtié mon mutisme. Je me suis regardé tout à l’heure dans l’ascenseur. Les cheveux gris commencent à prendre racine sous ma nuque. Ce ne sont pas les mêmes que je m’amusais à arracher dès l’âge de 11 ans. Cette fois-ci, c’est l’âge qui les revendique. Je vois venir ma couronne de 36 ans et je pense d’ici à 4 ans ne rien usurper en disant à un adolescent avec un air de bibliothécaire « tu sais, petit, quand j’étais jeune… »
C’est un âge décisif en même tant qu’il coïncide avec cette année de malheur : 2016. Une année piégée par des élections partout en Afrique où la Démocratie des valeurs a cédé la place à la Démocratie des intérêts. Où la jeunesse pourtant majoritaire peine à se défaire d’une gérontocratie devenue encombrante et dépassée par les enjeux du moment.
Je me dis que je devrais peut-être davantage m’engager dans le débat public et « l’ouvrir » un peu plus souvent pour aider à la mise en place d’une dynamique qui donne la place à la parole controversée et à la différence d’opinion sans pour autant que cela ne soit considérée comme un délit.
J’envisage de remettre sur pied mon site d’information www.lemarigot.com
Un mot me fascine depuis le début de cette année : l’acrasie. C’est cette mauvaise manie que nous avons d’aller à l’encontre de bonnes résolutions que nous nous sommes pourtant engagés d’honorer. Il faut obtempérer devant la bonne chose à faire.
Je travaille à devenir meilleur homme que je ne l’ai été jusque-là. Depuis le temps que je me dis que je dois faire publier mes ouvrages, il devient impérieux de le faire cette année, même en cassant ma tirelire.
Me Marier ? Oui, je vais m’y mettre aussi. Et faire quelques gosses, pourquoi pas…. Derrière chaque homme se cache une grande dame dit l’adage. J’ai récemment appris par un ami qui m’est très cher que la femme est un moteur pour l’homme. Elle le façonne et le modèle.
La Bible dit que celui qui trouve une femme trouve le bonheur. Elle est donc à la frontière du classico Bonheur/Malheur. Car si vous tombez sur la mauvaise, votre vie est fichue ! J’ai l’intime et ferme conviction d’avoir trouvé ma perle rare et je compte bien la garder auprès de moi pour toujours !
Faire de la Politique ? La Politique devrait toujours être un moyen pour améliorer la vie de ses concitoyens et non pas un moyen de contrition pour les exploiter, les assujettir et les opprimer.
Il est vrai que la morale en Politique est une boutade et que les deux ne vont pas ensemble. La Politique, ça vous change. Que vous le vouliez ou pas.
Je préfère être de l’autre côté de la vitre et continuer à dénoncer ce qui ne va pas tout en travaillant à obtenir le résultat inverse.
La meilleure arme pour le changement c’est l’éducation. Il n’y a pas plus dangereux qu’un peuple privé d’éducation. Un peuple dont on bride la bouche pour déstriduler sa clameur.
C’est pourquoi je me suis résolument engagé avec Diable Rouge Concept. C’est un investissement à long terme car si la génération à laquelle j’appartiens se voit voler ses rêves, celle qui vient ne lâchera rien. Elle sera plus pugnace, plus exigeante, plus vigilante. Et c’est notre devoir de l’y préparer.
Cette année sera décisive pour nous. Je le sens. Je le sais. Nous allons au-devant de grandes choses. Il nous faut nous armer de beaucoup de courage.
Je demande à mes compagnons de lutte de se tenir prêts. Nous allons monter d’un cran. Ça va tanguer un peu mais nous devons tenir bon. Il le faut pour les enjeux que cela implique. Nous avons l’obligation de ne pas faillir. La défaite n’est pas une option.
Bonne et heureuse année à tous ! Meilleurs vœux à vous !